La maison de l’assassin de Bernhard Aichner

Alors là, les amis, je ne m’attendais pas du tout à ça ! En demandant aux Editions Archipel l’accès à ce titre qui me faisait de l’oeil depuis quelques temps, je me figurais que j’allais passer un bon moment avec un thriller psychologique qui remue les méninges. C’est finalement plutôt mon estomac qui a été remué par cet exposé d’horreurs servi par une plume froide et clinique d’un auteur de thrillers autrichien.

La maison de l'assassin de Bernhard Aichner (éditions l'Archipoche)

La maison de l’assassin de Bernhard Aichner (éditions l’Archipoche)

Ce livre m’a mise à plusieurs reprises mal à l’aise et c’est assez rare pour être souligné. Je crois que c’est la première fois que je dévore un roman en gardant toujours un œil au-dessus de mon épaule car dans cette histoire, vous ne pouvez vous fier absolument à personne ! J’ai vécu la lecture de La maison de l’assassin presque comme une expérience et je reste assez troublée par l’impression que me laisse ce roman une fois terminé.

Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir commencé par le premier tome, car oui, il s’agit d’une suite mais je ne l’ai compris qu’en cours de lecture. Certes, Bernhard Aichner reprend les moments forts de son premier opus, Vengeances, et les explicite quand c’est nécessaire, de manière à ce qu’aucun lecteur ne se sente largué.

L’être humain réduit à une matière première. Et pourtant, c’était l’effroi qui les attirait, le fait que ces corps aient jadis été des gens absolument normaux. La vie, et ce qui venait après. L’horreur déguisée en art.

Mais cela reste assez frustrant de se dire qu’on aurait pu vivre une double dose de frissons si on avait commencé par le commencement. Mais quelque chose me dit que je devrais pouvoir me rattraper bientôt avec un troisième tome…


L’ESSENTIEL

Couverture de La maison de l'assassin de Bernhard Aichner

Couverture de La maison de l’assassin de Bernhard Aichner

La maison de l’assassin
Bernhard AICHNER
Editions Archipoche
Sorti en GF le 08/02/2017 et en poche le 04/04/2018
288 pages

Genre : thriller psychologique (version hard)
Personnages : Blum (directrice d’une entreprise de pompes funèbres, mère de 2 petites filles), Björk sa soeur jumelle, Ingmar le frère, Kuhn l’ami et Alfred le père
Plaisir de lecture : ❤❤❤❤
Recommandation : oui mais seulement pour les amateurs de thrillers un peu glauques
Lectures complémentaires : Les 7 jours du talion de Patrick Sénécal, Block 46 de Johana Gustawson

 

RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR

Il y a quelques mois, Blum a retrouvé les cinq responsables de la mort de son mari et les a froidement éliminés un à un pour assouvir sa vengeance…
Aujourd’hui, alors qu’elle a tout juste appris le décès d’une sœur jumelle, Björk, dont elle ignorait l’existence, les restes de l’une de ses victimes viennent d’être exhumés.
Bien vite, la police fait le lien. La personne ayant procédé à la mise en bière du corps est la première suspectée – en l’occurrence Blum, qui dirige une entreprise de pompes funèbres.
Prenant la fuite, elle trouve refuge en pleine Forêt Noire, dans la famille de Björk. Elle s’y croit en sécurité. Pas pour longtemps : hier chasseuse, Blum est aujourd’hui la proie…


TOUJOURS PAS CONVAINCU ?

3 bonnes raisons de lire La maison de l’assassin

  1. Si vous aimez les ambiances lourdes et malsaines
  2. Si vous préférez les thrillers qui sortent du schéma ordinaire
  3. Si vous avez un penchant pour les écritures très froides et cliniques

3 bonnes raisons de ne pas lire La maison de l’assassin

  1. Si vous avez une aversion pour tout ce qui est morbide
  2. Si vous ne supportez pas de lire un roman d’une série sans avoir lu le premier d’abord
  3. Si les atmosphères oppressantes vous pèsent
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