L’ami de Sigrid Nunez

Ca fait bien longtemps que je n’avais pas abandonné un roman mais celui-ci est tellement décalé par rapport à l’idée que je m’en faisais que je ne parviens pas à m’y intéresser. Ca n’est pas ce que j’avais envie de lire à ce moment-là.

L'ami de Sigrid Nunez (éditions Stock)

L’ami de Sigrid Nunez (éditions Stock)

Il m’attirait beaucoup ce roman avec son petit air de Mon chien stupide de John Fante. Mais après en avoir lu un bon tiers, je suis au regret de vous dire que je me suis complètement plantée. .

Ce livre n’est pas pour moi : trop mélancolique, trop décousu, trop pédant à mon goût, je m’ennuie terriblement. Surtout je n’avais pas compris en lisant la 4e de couverture qu’il allait être autant question de deuil sous un angle vraiment plombant (et si peu question du côté que j’imaginais fantasque de ce grand danois) et du milieu littéraire new-yorkais avec ses références, ses citations et cette vision si élitiste qui me fait bondir à chaque fois. Je m’attendais à un roman drôle et léger, j’en suis pour mes frais…


L’ESSENTIEL

Couverture de L'ami de Sigrid Nunez

Couverture de L’ami de Sigrid Nunez

L’ami 
Sigrid Nunez
Editions Stock
Sorti le 21/08/2019 en GF
288 pages 


Genre : roman contemporain
Plaisir de lecture : ❤❤
Recommandation : non
Lectures complémentaires : Mon chien stupide de John Fante

 

 

 

RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR

« – Je vais te dire pourquoi j’ai tenu à te parler.
À ces mots, pour une raison mystérieuse, mon coeur se met à battre dans ma poitrine.
– C’est au sujet du chien.
– Du chien ?
– Oui, je voulais savoir si tu serais d’accord pour le prendre. »

Quand l’Épouse Numéro Trois de son meilleur ami récemment décédé lui fait cette demande, la narratrice a toutes les raisons de refuser. Elle préfère les chats, son appartement new-yorkais est minuscule et surtout, son bail le lui interdit. Pourtant, elle accepte. La cohabitation avec Apollon, grand danois vieillissant de la taille d’un poney, et cette écrivaine, professeure à l’université, s’annonce riche en surprises.

Magnifique exploration de l’amitié, du deuil, de la littérature et du lien qui nous unit aux animaux, L’Ami est un texte unique en son genre.


TOUJOURS PAS CONVAINCU ?

Dans la mesure où cette lecture s’est soldée par un abandon, il m’est impossible de vous donner 3 raisons de le lire. En revanche je peux vous donner une raison de ne pas le lire : si vous cherchez un roman caustique sur la relation entre un chien et son humain, passez votre chemin, ça n’est pas du tout le ton donné à ce livre (au moins dans son premier tiers que j’ai lu).

4 réponses
  1. Frusquin
    Frusquin dit :

    Bonsoir, je viens de tourner la dernière page de L’Ami. Déconcertée par les premières pages, qui est le narrateur? qui est la personne à laquelle il/elle s’adresse? je me suis habituée au fouillis stylistique, aux coqs à l’âne, amusée par ses références littéraires (je venais de lire Disgrâce de Coetzee) et citations, et finalement ai été assez touchée par sa relation, pas du tout thérapeutique, avec le chien.

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    • Sandra
      Sandra dit :

      Merci pour votre retour de lecture sur ce titre et ravie de savoir qu’il a réussi à vous convaincre une fois passées les premières impressions. Je n’ai hélas pas eu le courage de poursuivre ma lecture comme vous, j’aurais peut-être dû…

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  2. Moult
    Moult dit :

    Votre cheminement et abandon de la lecture de ce livre a été une consolation, merci pour la bouée ! Ai navigué entre flots de larmes et accalmies ennuyeuses durant plusieurs semaines, paix à l’âme d’Appolon et vive les chiens 😉

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