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Prix des lecteurs 2021 : la sélection

Je n’avais pas encore pris le temps d’annoncer ici la bonne nouvelle : ma candidature a été retenue pour intégrer Le prix des lecteurs 2021 dans la catégorie littérature. Ce prix, organisé chaque année par les éditions Le livre de poche met en lumière 22 titres sortis dans l’année dans cette catégorie. Charge au jury de 130 lecteurs de déterminer lequel parmi les 22 titres lus méritera le Prix. En attendant, vous pourrez découvrir ici, mois après mois, les sélections avec le lien vers mes avis dès que ceux-ci ont été publiés et l’annonce du vainqueur de chaque mois.


[Mise à jour 27.09.2021] L’aventure est désormais terminée et nous connaissons le nom des vainqueurs pour les catégories Roman (catégorie pour laquelle j’étais jurée et dont vous trouverez l’ensemble de la sélection ci-dessous), polar et essai. Retrouvez les lauréats sur l’article qui leur est consacré.


La sélection de février du Prix des lecteurs 2021

La sélection de février du Prix des lecteurs 2021Comme je vous le disais en introduction, nous allons avoir à lire 22 romans sortis chez Le livre de poche cette année. Chaque mois, de février à août nous allons lire 3 voire 4 titres puis voter pour notre préféré. A la fin, il ne restera plus qu’à départager les 7 titres finalistes et voter pour notre préféré.

Voici la liste des titres en compétition. Cette liste va être alimentée au fur et à mesure de la réception des sélections. Pour chaque titre en compétition, je vous mets le résumé de la quatrième de couverture. Bien évidemment chaque titre sera chroniqué comme mes lectures habituelles. Je vous donnerai également les résultats des votes au fur et à mesure.

SELECTION DE FEVRIER

1. Rhapsodie des oubliés de Sofia AOUINE

Sorti en grand format le 29 août 2019 aux éditions de la Martinière et en poche le 19 août 2020

Rhapsodie des oubliés de Sofia Alouine

Rhapsodie des oubliés de Sofia Alouine

Résumé :

« Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans. »

Abad, treize ans, vit dans le quartier de Barbès, la Goutte d’Or, Paris XVIIIe. C’est l’âge des possibles : la sève coule, le cœur est plein de ronces, les sentiments et le sexe torturent la tête. Pour arracher ses désirs au destin qu’on lui réserve, Abad briser les règles. A la façon d’un Antoine Doinel, qui veut réaliser ses 400 coups à lui.

Dans une langue explosive et universelle, influencée par le roman noir, la littérature naturaliste, le hip-hop et la soul music, Sofia Aouine nous conte une radioscopie sans concession mais avec tendresse, d’une génération, d’un quartier et l’odyssée de ses habitants.

Un formidable premier roman sur lequel planent les ombres de Truffaut et d’Ajar. Claire Julliard, L’Obs.

Une verve acide, tendre, hilarante. Gladys Marivat, Le Monde des livres.

Prix de Flore.

Retrouvez mon avis sur Rhapsodie des oubliés

Rhapsodie des oubliés est le titre vainqueur du mois de février


2. Le sang des mirabelles de Camille de PERETTI

Sorti en grand format le 6 mars 2019 chez Calmann-Lévy et en poche le 6 janvier 2021

Couverture Le sang des Mirabelles de Camille de Peretti

Le sang des Mirabelles de Camille de Peretti

Résumé :

« Depuis deux saisons déjà, le vieux Hibou lui avait ouvert les portes de son officine et l’avait laissée feuilleter les pages de ses livres. Elle s’y était plongée avec délice, elle avait tout dévoré. Quelques mois et tout avait changé ; la jeune fille savait désormais que le monde ne se réduisait pas à une bobine de fil et à une aiguille. »

Au cœur du Moyen Âge, deux sœurs, Éléonore et Adélaïde, se bâtissent un destin singulier. Bravant les conventions, l’une découvre le véritable amour tandis que l’autre s’adonne en secret à sa passion pour la médecine. Mais cette quête d’émancipation n’est pas sans danger à une époque vouant les femmes au silence.

Un conte historique puissant et actuel. Parce qu’à travers son duo d’héroïnes, la romancière brise pas à pas les chaînes qui, de tout temps, ont enserré les femmes. Flavie Philipon, Elle.

Ce roman ouvre les portes d’un Moyen Âge captivant. Marie Rogatien, Le Figaro magazine.

Retrouvez mon avis sur Le sang des mirabelles


3. Antonia, journal 1965-1966 de Gabriella ZALAPI

Sorti en grand format le 3 janvier 2019 chez Zoe Editions et en poche le 26 août 2020

Antonia, journal de 1965-1966 de Gabriella Zalapi

Antonia, journal de 1965-1966 de Gabriella Zalapi

Résumé :

Antonia est mariée sans amour à un bourgeois de Palerme, elle étouffe. À la mort de sa grand-mère, elle reçoit des boîtes de documents, lettres et photographies, traces d’un passé au cosmopolitisme vertigineux. Deux ans durant, elle reconstruit le puzzle familial, d’un côté un grand-père juif qui a dû quitter Vienne, de l’autre une dynastie anglaise en Sicile. Dans son journal, Antonia rend compte de son enquête, mais aussi de son quotidien, ses journées-lignes. En retraçant les liens qui l’unissent à sa famille et en remontant dans ses souvenirs d’enfance, Antonia trouvera la force nécessaire pour réagir.

Rythmé de photographies qui amplifient sa puissance d’évocation, Antonia est le roman sans appel d’une émancipation féminine dans les années 1960.

Un dispositif littéraire troublant, au service d’une écriture maîtrisée, pour dresser un beau portrait de femme. Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles.

Un récit intime et vivant. Estelle Lenartowicz, L’Express.

Retrouvez mon avis sur Antonia, journal 1965-1966


VAINQUEUR DE FEVRIER : Rhapsodie des oubliés


SELECTION DE MARS

1. Rien n’est noir de Claire BEREST

Sorti en grand format le 21 août 2019 aux Editions Stock et en poche le 30 septembre 2020

Rien n'est noir de Claire Berest

Rien n’est noir de Claire Berest

Résumé :

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»

Retrouvez mon avis sur Rien n’est noir de Claire Berest (déjà lu pour le Grand Prix des lectrices Elle 2020)


2. Tant qu’il y aura des cèdres de Pierre JARAWAN

Sorti en grand format le 27 février 2020 aux Editions Héloïse d’Ormesson et en poche le 10 mars 2021

Tant qu'il y aura des cèdres de Pierre Jarawande

Tant qu’il y aura des cèdres de Pierre Jarawande

Résumé :

Après avoir fui le Liban, les parents de Samir se réfugient en Allemagne où ils fondent un foyer soudé autour de la personnalité solaire de Brahim, le père. Des années plus tard, ce dernier disparaît sans explications, pulvérisant leur bonheur. Samir a huit ans et cet abandon ouvre un gouffre qu’il ne parvient plus à refermer. Pour sortir de l’impasse, il n’a d’autre choix que de se lancer sur la piste du fantôme et se rend à Beyrouth, berceau des contes de son enfance, afin d’y dénicher les indices disséminés à l’ombre des cèdres.

Voyage initiatique palpitant, Tant qu’il y aura des cèdres révèle la beauté d’un pays qu’aucune cicatrice ne peut altérer. À travers cette quête éperdue de vérité se dessine le portrait d’une famille d’exilés déchirée entre secret et remords, fête et nostalgie.

Follement distrayant et diablement instructif. Tout dans ce récit fleuve est une réussite. L’Express.

Pierre Jarawan a de la force et du souffle. Le Monde des livres.

PRIX DU PREMIER ROMAN DE CHAMBÉRY.

Retrouvez mon avis sur Tant qu’il y aura des cèdres


3. Opus 77 de Alexis RAGOUGNEAU

Sorti en grand format le 5 septembre 2019 aux Editions Viviane Hamy et en poche le 6 janvier 2021

Opus 77 d'Alexis Ragougneau

Opus 77 d’Alexis Ragougneau

Résumé :

Lors de la messe de funérailles d’un célèbre chef d’orchestre, sa fille, Ariane, pianiste de renommée internationale, entame contre toute attente une oeuvre écrite pour violon et orchestre : l’Opus 77 de Chostakovitch. Tous ceux qui comptent dans le monde de la musique classique sont réunis. Tous, sauf David Claessens, le fils, violoniste prodige en son temps et désormais reclus dans un bunker.

Pendant qu’elle joue, Ariane se souvient : son enfance avec son frère dans cette famille vouée à la musique, l’exigeant apprentissage du piano pour l’une, du violon pour l’autre, leur relation complexe avec leur père, la lente destruction de leur mère, chanteuse lyrique peu à peu réduite au silence… Et surtout les pièges de la dévorante célébrité, la pression et la peur de faillir, la compétition impitoyable et les règles d’un microcosme qui ne tolère aucune déviance à ses normes.

Le lecteur est entraîné dans un tourbillon de haine et d’amour d’une violence âpre et sèche. Libération.

Retrouvez mon avis sur Opus 77


VAINQUEUR DE MARS : Tant qu’il y aura des cèdres


SELECTION D’AVRIL

1. Les liens de Domenico STARNONE

Sorti en grand format le 21 août 2019 aux Editions Fayard et en poche le 31 mars 2021

Couverture Les liens de Domenico Starnone

Les liens de Domenico Starnone

Résumé :

Comme beaucoup de mariages, celui de Vanda et d’Aldo a essuyé le feu des épreuves, l’usure, le poids de la routine. Et pourtant, il en est sorti intact. Du moins en apparence. La faille au sein de leur couple – la trahison d’Aldo –, remonte à un passé lointain. À y regarder de plus près, les fissures et les morceaux recollés sautent aux yeux. C’est un vase craquelé qui peut se briser au moindre contact. Peut-être a-t-il même déjà éclaté…
Une histoire qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une famille napolitaine saisie à différentes époques – l’histoire d’une fuite, d’un retour, d’une débâcle qui lie ensemble chacun de ses membres et les précipite dans un redoutable carnage domestique.

 

Domenico Starnone, lauréat du prix Strega, recrée de main de maître l’enchevêtrement des sentiments. Le Monde des livres.

Une fable aussi courte que féroce. L’Obs.

Subtilité, sens absolu de l’épure… Un roman enchanteur aux arrière-goûts indéfinissables. Le Figaro littéraire.

Traduit de l’italien par Dominique Vittoz.

Retrouvez mon avis sur Les liens


2.  Eden de Monica SABOLO

Sorti en grand format le 22 août 2019 aux Editions Gallimard et en poche le 13 janvier 2021

Eden de Monica Sabolo

Eden de Monica Sabolo

Résumé : 

« Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : “Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt.” »

 

Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois.

 

À la grâce, Monica Sabolo ajoute une profondeur et une maîtrise de ses moyens romanesques qui lui offrent une place toute particulière dans le paysage littéraire. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.

 

Un conte fabuleux et cruel. Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.

Retrouvez mon avis sur Eden


3.  Va où le vent te berce de Sophie TALMEN

Sorti en grand format le 4 mars 2020 aux Editions Albin Michel et en poche le 7 avril 2021

Va où le vent te berce de Sophie TalMen

Va où le vent te berce de Sophie TalMen

Résumé : 

En intégrant une association de bénévoles à l’hôpital, Gabriel devient berceur de bébés.

Anna, jeune médecin, s’apprête à mettre au monde, seule, son premier enfant.

Chacun a son propre combat à mener, un fossé les sépare, et pourtant leur rencontre va tout changer.

Et si, ensemble, ils apprenaient à se reconstruire ? À vaincre leurs peurs et à affronter les fantômes du passé ?

Les Yeux couleur de pluie, Entre mes doigts coule le sable, De battre la chamade… ont révélé la justesse et l’intensité exceptionnelles de Sophie Tal Men pour exprimer les sentiments. Dans ce roman inspiré par le quotidien émouvant de l’hôpital, elle nous invite à ne pas avoir peur lorsque la vie nous tend les bras.

Retrouvez mon avis sur Va où le vent te berce

 


4.  Le rouge n’est pas une couleur de Rosie PRICE

Sorti en grand format le 11 mars 2020 aux Editions Grasset et en poche le 24 février 2021

Le rouge n'est pas une couleur de Rosie Price

Le rouge n’est pas une couleur de Rosie Price

Résumé : 

Kate et Max se rencontrent à l’université et deviennent immédiatement deux amis inséparables. Kate fait la connaissance de la famille de Max – une famille bourgeoise, cultivée, très différente de la sienne – qui l’accueille à bras ouverts. Mais lors d’une fête, pendant que la soirée bat son plein, le cousin de Max entraîne Kate dans une chambre à l’étage. Elle n’ose pas refuser et la porte se referme. Sa vie s’écroule alors, seconde après seconde. Ses yeux fixent le ruban écarlate cousu dans le col du garçon pendant que celui-ci la viole ; pour Kate, le rouge ne sera plus jamais une couleur.

Ce premier roman de Rosie Price nous offre une réflexion subtile et poignante sur la mémoire traumatique, le sacrifice que l’on consent au silence et le courage de nommer. Il explore le lent retour à la vie d’une jeune femme après un viol sans coups ni cris, mais aussi les réactions d’une famille lorsque l’un des siens est accusé. Un texte fulgurant, la naissance d’une écrivaine britannique majeure.

C’est percutant, subtil et brillamment traduit. Sandrine Mariette, Elle.

Un premier roman comme un coup de tonnerre. Un texte puissant. Claire Julliard, L’Obs.

Prix Griffe noire du meilleur roman étranger 2020.

Traduit de l’anglais par Jakuta Alikavazovic.

Retrouvez mon avis sur Le rouge n’est plus une couleur


VAINQUEURS D’AVRIL : Eden et Les liens


SELECTION DE MAI

1.  Une bête au paradis de Cécile COULON

Sorti en grand format le 21 août 2019 aux Editions L’Iconoclaste et en poche le 3 février 2021

Une bête au paradis de Cécile Coulon (Le livre de poche)

Une bête au paradis de Cécile Coulon

Résumé :

La vie d’Émilienne, c’est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d’un chemin sinueux.

C’est là qu’elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent.

Jusqu’à ce que l’adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage.

Il s’appelle Alexandre. Leur couple se forge.

Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance.

Une bête au Paradis est le roman d’une lignée de femmes possédées par leur terre.

Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté.

Prix Littéraire du Monde 2019.

Retrouvez mon avis sur Une bête au Paradis 


2. Nuits d’été à Brooklyn de Colombe SCHNECK

Sorti en grand format le 26 février 2020 aux Editions Stock et en poche le 3 mars 2021

Nuits d'été à Brooklyn de Colombe Schneck

Nuits d’été à Brooklyn de Colombe Schneck

Résumé :

Frederick a quarante et un ans, il est professeur de littérature, spécialiste de Flaubert, noir, marié, père d’une adolescente et vit, au moment des faits, dans une jolie maison en brique à Brooklyn. Frederick trompe sa femme. Sa maîtresse s’appelle Esther, elle est blanche, juive, parisienne, évidemment plus jeune. Elle vient de terminer ses études de journalisme. Elle est en stage pour trois mois à New York. Cet adultère est un événement minuscule, mais la vie personnelle est plus importante que les mouvements du monde, tant qu’on a la capacité d’y échapper.

Pourtant ce sont bien les mouvements du monde qui vont rattraper Frederick et Esther. Dans les archives, les traces des émeutes d’août 1991 sont nombreuses, elles mentionnent l’accident de voiture qui a causé la mort d’un petit garçon de sept ans et l’assassinat d’un jeune homme dans une rue de Brooklyn, mais rien sur leur amour et leurs peaux nues.

Ce livre est le récit d’une enquête. C’est une histoire de haine et une histoire d’amour.

Le roman très réussi d’une conquête ratée. Marguerite Baux, Elle.

Retrouvez mon avis sur Nuits d’été à Brooklyn


3. Le pont d’argile de Markus ZUSAK

Sorti en grand format le 6 mars 2019 aux Editions Calmann-Lévy et en poche le 31 mars 2021

Le pont d'argile de Markus Zusak

Le pont d’argile de Markus Zusak

Résumé :

Chez les Dunbar, on vit dans un grand bazar : sans parents, sans règles et entouré d’animaux. Cinq frères partagent un quotidien qui n’est que fourberies, défis en tout genre et coups de cœur.
Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonnés revient avec une demande étrange : lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ? Tous s’indignent violemment, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile. Mais pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?
Dans la veine de Et au milieu coule une rivière et de Légendes d’automne, un grand roman sur le lien qui unit père et fils ; et une superbe histoire d’amour qui met à l’honneur le cœur brisé des hommes. Une saga familiale bouleversante de justesse et de poésie.

Brillant et plein de vie. The Guardian.

Un de ces romans monumentaux qui fait traverser le temps et l’espace de manière très profonde. The Washington Post.

Traduit de l’anglais (Australie) par Philippe Loubat-Delranc.

Retrouvez mon avis sur Le pont d’argile


VAINQUEUR DE MAI : Une bête au paradis


SELECTION DE JUIN

1. La petite conformiste d’Ingrid SEYMAN

Sorti en grand format le 22 août 2019 aux Editions Philippe Rey et en poche le 28 avril 2021

La petite conformiste d'Ingrid Seyman

La petite conformiste d’Ingrid Seyman

Résumé :

Esther est une enfant de droite née par hasard dans une famille de gauche, à Marseille, au mitan des années 1970. Chez elle, tout le monde – sauf elle – est excentrique. Sa mère est une secrétaire anticapitaliste qui ne jure que par Mai 68. Son père, juif pied-noir, conjure son angoisse d’un prochain holocauste en rédigeant des listes de tâches à accomplir. Il y a également un frère hyperactif et des grands-parents qui soignent leur nostalgie de l’Algérie en jouant à la roulette avec les pois chiches du couscous. Mais aussi une violence diffuse, instaurée par le père, dont les inquiétantes manies empoisonnent la vie de famille.
L’existence de la petite fille bascule lorsque ses géniteurs, pétris de contradictions, décident de la scolariser chez l’ennemi : une école catholique.

 

Retrouvez mon avis sur La petite conformiste


2. Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver de Sonia Dagotor

Sorti en grand format le 28 mai 2020 aux Editions le Cherche Midi et en poche le 5 mai 2021

Couverture poche de Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver de Sonia Dagotor

Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver de Sonia Dagotor

Résumé :

Liliane, la grand-mère. Ma petite-fille m’observe avec insistance. Je ne dois rien laisser paraître. Je la connais bien, Justine. Quel bout de femme ! Quel tempérament ! Elle a de qui tenir, me direz-vous.
Catherine, la mère. Je n’en peux plus de ces réunions de famille. Je dois toujours m’occuper de tout. Et Maman qui fait des caprices, en plus ! Vivement demain que je retrouve Pierre. Pierre, c’est mon collègue. Je l’aime beaucoup, mais je suis mariée…
Justine, la petite-fille. Qu’est-ce qu’elle a, Mamie ? Je la trouve soucieuse. Les yeux dans le vague, elle soupire en caressant son petit chien. C’est certain, quelque chose cloche. Il faut que je lui parle !

Et si Justine perçait le secret de sa grand-mère ? Et si, dans cette histoire, chacune avait besoin de l’autre pour avancer, pardonner, et aimer ?

Retrouvez mon avis sur Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver


3. Ici n’est plus ici de Tommy Orange

Sorti en grand format le 21 août 2019 aux Editions Terres d’Amérique Albin Michel et en poche le 31 mars 2021

Ici n'est plus ici de Tommy Orange

Ici n’est plus ici de Tommy Orange

Résumé :

« Être indien en Amérique n’a jamais consisté à retrouver notre terre. Notre terre est partout ou nulle part. »
À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d’une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d’une culture que l’Amérique a bien failli engloutir. À l’occasion d’un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l’expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux.
Débordant de rage et de poésie, ce premier roman, traduit dans plus d’une vingtaine de langues, impose une nouvelle voix saisissante, véritable révélation littéraire aux États-Unis. Ici n’est plus ici a été consacré « Meilleur roman de l’année » par l’ensemble de la presse américaine. Finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award, il a reçu plusieurs récompenses prestigieuses dont le PEN/Hemingway Award.

Retrouvez mon avis sur Ici n’est plus ici


VAINQUEUR DE JUIN : La petite conformiste


SELECTION DE JUILLET

1. La commode aux tiroirs de couleurs d’Olivia Ruiz

Sorti en grand format le 3 juin 2020 chez les Editions JC Lattès et en poche le 2 juin 2021

La commode aux tiroirs de couleurs d'Olivia Ruiz (éditions Le livre de poche)

La commode aux tiroirs de couleurs d’Olivia Ruiz

Résumé : 

« Parce que c’est ça que je veux que tu retiennes. Nos couleurs. Chaudes, franches. Je veux que ces femmes si différentes, si vivantes, si complexes qui composent ton arbre généalogique puissent t’inspirer et t’aider à savoir qui tu es, le fruit de quels voyages et de quelles passions. »
À la mort de Rita, surnommée « l’Abuela », sa petite-fille hérite de l’intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d’une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l’Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours.

Dans ce brillant premier roman Olivia Ruiz révèle son formidable talent de conteuse et nous offre une fresque flamboyante sur l’exil

Retrouvez mon avis sur La commode aux tiroirs de couleurs


2. Loin d’Alexis Michalik

Sorti en grand format le 4 septembre 2019 chez les Editions Albin Michel et en poche le 28 avril 2021

Couverture poche de Loin d'Alexis Michalik

Loin d’Alexis Michalik

Résumé : 

Tout commence par quelques mots au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime. » Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, disparu dix-sept années plus tôt sans laisser d’adresse.
Avec son meilleur ami, Laurent, et sa jeune sœur, Anna, aussi instable qu’irrésistible, Antoine par donc, à vingt-six ans, sur les traces de ce père fantôme. L’affaire d’une semaine, pense-t-il… De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici lancés dans un road movie généalogique.

Après l’immense succès d’Edmond, Alexis Michalik, comédien, metteur en scène et dramaturge couronné par cinq Molières, nous embarque à bord d’un premier roman virevoltant et exaltant.

Retrouvez mon avis sur Loin


3. Station eleven d’Emily St-John Mandel

Sorti en grand format le 24 août 2016 chez Rivages et en poche le 4 novembre 2020

Couverture poche de Station eleven d'Emily St John Mandel

Station eleven d’Emily St John Mandel

Résumé : 

En l’espace de deux semaines, une grippe foudroyante aux graves symptômes respiratoires a causé l’effondrement de la civilisation. Vingt ans plus tard, parmi les rescapés, une troupe d’acteurs et de musiciens parcourt la région du lac Michigan et tente de préserver l’espoir en jouant du Shakespeare et du Beethoven. Ceux qui ont connu l’ancien monde l’évoquent avec nostalgie, tandis que la nouvelle génération peine à se le représenter.
Sur plusieurs décennies, entre le passé et le présent, les destinées des personnages s’entrelacent. Si la vie semble encore possible, l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et l’avenir des survivants.

Retrouvez mon avis sur Station eleven


VAINQUEUR DE JUILLET : La commode aux tiroirs de couleurs


SELECTION D’AOUT

1. Frangines d’Adèle Bréau

Sorti en grand format le 10 juin 2020 chez les Editions JC Lattès et en poche le 5 mai 2021

Couverture poche de Frangines d'Adèle Bréau

 Frangines d’Adèle Bréau

Résumé : 

Mathilde, Violette et Louise sont sœurs.  Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence. Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette,  qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise,  la benjamine, née bien plus tard.

Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame  de l’année précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvaillesvont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.

Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.

Retrouvez mon avis sur Les frangines


2. Vanda de Marion Brunet

Sorti en grand format le 26 février 2020 aux Editions Albin Michel et en poche le 3 mars 2021

Couverture poche de Vanda de Marion Brunet

Vanda de Marion Brunet

Résumé : 

Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique. Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis. Alors quand Simon, le père de l’enfant, fait soudain irruption dans leur vie après sept ans d’absence, l’univers instable que Vanda s’est construit vacille. Et la rage qu’elle retient menace d’exploser.

Retrouvez mon avis sur Vanda


3. La prisonnière de la mer d’Elisa Sebbel

Couverture poche de La prisonnière de la mer d'Elisa Sebbel

La prisonnière de la mer d’Elisa Sebbel

Résumé : 

1809. Les guerres napoléoniennes font rage.  Alors qu’ils croyaient être rapatriés en France,  cinq mille prisonniers se retrouvent captifs sur l’îlot de Cabrera, dans les Baléares. Pour survivre, un maigre filet d’eau douce, des rations insuffisantes, des abris précaires qu’il leur faut bâtir eux-mêmes. Vingt et une femmes les accompagnent, parmi lesquelles Héloïse, vivandière de dix-huit ans dont le mari a succombé en mer, emportant avec lui l’insouciance et la légèreté de la jeune femme. Si la guerre avait déjà meurtri les hommes, le désespoir leur fait bientôt perdre la raison. Par chance,  Henri, chirurgien de l’armée, se prend d’affection pour Héloïse. Entre privations, épidémies et tempêtes, les morts s’accumulent, l’espoir s’amenuise, et Héloïse ne songe qu’à se libérer enfin de cet enfer – jusqu’à l’arrivée de nouveaux prisonniers, et de Louis  qui fait tout chavirer.


VAINQUEUR D’AOUT : Vanda


Retrouvez toutes les infos sur le prix des lecteurs sur le site des éditions Le livre de poche.

 

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